Une saison Biélorussienne à la MEO:

Lundi 19 novembre à 17h00


Soirée cinéma : projection de trois films documentaires sur la Biélorussie

L'Association BelProjet participe à la Semaine de la solidarité internationale pour son édition 2007 et vous invite chaleureusement à une série d'événements autour de la Biélorussie.

Dans le cadre de la Saison Biélorussienne de la Maison d'Europe et d'Orient et en partenariat avec l'association Perspectives Biélorussiennes, nous vous proposons de nous rejoindre au 3 passage Hennel, dans le 12ème, métro Gare de Lyon pour assister à la projection de trois films documentaires sur la Biélorussie:


- J’ai été invitée au bal d’Irina Pismennaïa (2005 - Biélorussie - 54’ - VOST anglais)
J’ai été invitée au bal évoque l’histoire de cinq femmes, cinq héroïnes de la vie quotidienne, cinq citoyennes biélorussiennes au destin tragique. Ces cinq femmes, belles, intelligentes et talentueuses, ont été invitées au bal. Ce bal, c’est le bal de ce Président qui s’est révélé autoritaire et dangereux, mais c’est surtout le bal d’un rêve d’indépendance et de liberté. C’est un film « testament » des Studios Tania, fermés suite à une décision administrative de ne pas renouveler leur licence.


- La Place de Iouri Khachtchevatski (2006 - Biélorussie - 87’ - VOST anglais)
Dans ce film, le réalisateur dresse les portraits d’une nouvelle jeunesse protestataire et des leaders de l’opposition : « J’ai également voulu comprendre les motifs qui ont conduit les jeunes dans la rue, pour me rendre compte des différences entre ces jeunes-là et ceux qui sont du côté du pouvoir », dit-il. En Biélorussie où la propagande d’État règne à la télévision en imposant une image extrêmement dévalorisante des opposants, ce film permet de mettre en avant les motivations de ces jeunes qui tiennent absolument à descendre dans la rue pour revendiquer leur droit à faire un autre choix.


- Léonarda de Guillaume Kozakiewiez (2007 - France - 71’ - VOST français)
Léonarda est d’abord le portrait – magnifique – d’une femme dont le visage porte la mesure du temps. C’est aussi le film de la rencontre d’un arrière petit-fils cinéaste et de son aïeule, en Biélorussie. Le « vagabond capitaliste » et la vieille femme, paysanne aussi bien que catholique, forment un couple improbable, magique, qui vit ces moments à deux comme dans un temps hors de tout. Mais au fil des voyages et des saisons, la réalité les rattrape et, peu à peu, la magie se retire.


Cette projection sera suivie d’un débat en présence de deux des réalisateurs: Iouri Khachtchevatski et Guillaume Kozakiewiez.